Le coing: un fruit délaissé sorti de l’ombre
Le coing a longtemps été traité de «fruit oublié». Or, il promet des délices culinaires.
Le coing a longtemps été traité de «fruit oublié». Or, il promet des délices culinaires.
La poire est le deuxième fruit indigène le plus important après la pomme. Peu acide, son goût est très sucré. Elle n’en demeure pas moins une délicatesse pauvre en calories. Se mariant à merveille avec des partenaires sucrés comme le chocolat et les noix, elle ne renie pas non plus les liaisons plus piquantes comme le lard et le fromage.
À chaque région sa spécialité: en vacances de ski dans les Grisons, on déguste volontiers du pain aux poires, en balade dans le Toggenburg, on ne manque pas de goûter au Schlorzifladen, la tarte aux poires séchées, et lors d’une randonnée au Creux-du-Van, on emporte l’indispensable taillaule neuchâteloise. Les gâteaux et les pains agrémentés de fruits séchés sont une véritable tradition en Suisse. Lisez quelques histoires captivantes sur le sujet et découvrez comment réaliser vous-même des pains aux fruits.
Les coings sentent tellement bon qu’on a envie de mordre dedans. Mais attention, leur chair crue est dure, cotonneuse et acide. Mieux vaut en faire un bon sirop! Coupezles en quatre, couvrez d’eau, faites cuire et laissez reposer toute une nuit. Récupérez le liquide à travers une passoire, sans presser les fruits. Portez à ébullition 1 litre de jus avec 500 g de sucre, versez bouillant dans des bouteilles propres.